Vie associative : Les coopératives Laafiè Jièd et Todin- k' n'do, une initiative de transformation des produits locaux


 

Les femmes rurales de la région des savanes jouent leur partition dans le développement économique de leurs communautés et la bonne marche de leurs ménages. Ainsi s’organisent-elles en coopératives pour canaliser les énergies pour de meilleurs résultats.  C’est le cas des coopératives Laafia jied et Todin-k-n-do respectivement de Tidonte et Kounkouate.

Cette initiative est née du partenariat avec ASTM/GEMSA.  Regroupant une dizaine de femmes chacune, les coopératives sont spécialisées dans la transformation des produits locaux en l’occurrence la tomate et le karité. Grâce à ce partenariat, les membres ont bénéficié du matériel pour réaliser leurs travaux (cuvettes, marmites, seaux…) et un appui technique pour commercialiser les produits ; ce qui «  a considérablement changé leurs modes de vie, car les revenus ont augmenté et les maris les accompagnent dans ces travaux », a affirmé une des femmes des coopératives. L’éducation des enfants, l’amélioration des conditions de vie dans les différents ménages et le respect accordé par les maris sont quelques-unes des retombées de ce  partenariat pour les membres des coopératives.

L’arrivée des déplacés dans la localité constitue malheureusement un poids pour les différentes familles. Par élan d’humanisme, ces femmes battantes volent au secours de leurs consœurs et entendent les intégrer dans leurs coopératives : « ce sont nos sœurs et nos frères, nous ne pouvons pas rester indifférentes face à leur situation. Nous revoyons à la baisse le prix de nos produits pour leur permettre de se procurer de ces produits de premières nécessités. Aussi, nous sommes prêtes à partager avec nos consœurs les expériences acquises dans le cadre de ce partenariat afin de leur permettre de s’auto prendre en charge même après la crise » a déclaré une des femmes de la coopérative.   

Ces initiatives prises et les résultats enregistrés sont certes encourageants. Mais il reste encore beaucoup à faire : « nous remercions les partenaires pour tous les appuis. Mais nous avons encore besoin de leur appui pour avoir de l’eau. Il nous manque des forages. Nous avons aussi besoin de recyclage pour mieux transformer ainsi que des marchés locaux pour commercialiser nos produits. Enfin nous lançons un appel aux bonnes volontés pour nous aider à venir en aide aux déplacés. », a lancé la présidente de la coopérative Laafia jied.  Des besoins sans cesse grandissants au sein de ces communautés rurales en l’occurrence ces groupements féminins surtout avec le flux des réfugiés dans cette localité frontalière avec le Burkina Faso. L’appui de l’ASTM demeure indispensable pour la poursuite des travaux de coopératives  et l’amélioration des conditions de travail et de vie de leurs membres. 

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